Les enjeux du conflit russo-ukrainien pour le secteur agricole
Pour la FNSEA et les chambres d’agriculture, l’attaque russe en Ukraine présente deux risques majeurs à court terme : la hausse des cours des matières premières, qui pourrait encore pénaliser l’élevage, et l’instauration de sanctions commerciales. Si la sécurité alimentaire n’est pas en jeu, l’Élysée confirme surveiller la situation « de près », en ne s’interdisant pas d’intervenir sur l’énergie.
Les sanctions annoncées par les Européens dans le conflit russo-ukrainien constituent un « sujet de forte inquiétude » pour l’agriculture française, a affirmé le 22 février la présidente de la FNSEA Christiane Lambert sur BFM Business. Un sentiment partagé de l’autre côté des Alpes par Luigi Scordamaglia, directeur général de Filiera Italia (association réunissant le monde agricole et l’industrie agroalimentaire italienne), craignant qu’un blocus engendre de « graves formes d’insécurité alimentaire mondiale ».