Les limites de la sobriété en grandes cultures
À Bretenière, en Côte d’Or, des chercheurs de Inrae tentent de comprendre comment les grandes cultures pourront demain aller jusqu’au bout de la logique agroécologique. Si la suppression des pesticides est aujourd’hui possible, le labour ou un travail superficiel du sol restent nécessaires, notent les experts. La frontière reste l’agriculture de conservation des sols sans pesticides, voire sans engrais, des systèmes en véritable rupture sur lesquels la science se penche déjà.
Au milieu du jaune paille du colza presque à maturité, les nombreuses têtes vertes de féverole rescapées de la saison précédente agaceraient plus d’un agriculteur. « Nous n’avons pas réussi à la maîtriser en interculture », reconnaît Violaine Deytieux, directrice adjointe de l’unité expérimentale Inrae du domaine d’Époisses situé à Brétenière (Côte-d’Or). Mais dans cette ferme de 125 ha, loin d’être un échec, la repousse sera une leçon.
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