Pannier-Runnacher veut un « socle d’énergies pilotables »
Très attendu, l’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique en France renforce le nucléaire, délaissant dans le même temps les objectifs chiffrés pour les énergies renouvelables. De quoi éveiller les critiques, qui reprochent par ailleurs un manque « d’engagements forts ». Ces chiffrages devraient finalement paraître par décret. La ministre de la Transition énergétique plaide pour « un socle minimal d’énergies pilotables », dont la biomasse.
À peine publié, l’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique fait déjà l’objet de vives critiques de la part des associations environnementales. Fin décembre, le ministère de la Transition énergétique a transmis, pour consultation, deux articles programmatiques de l’avant-projet de loi relatif à la souveraineté énergétique au Conseil économique social et environnemental (Cese) et au Conseil national de la transition écologique (CNTE), rapporte une dépêche de l’AEF qui a relayé l’avant-projet en question.
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