Comment se repérer dans la Planification écologique
SNBC, Snanc, SNB, PNACC, CNRC, LPEC, PPE, Ecophyto, Eco-azote… Les acronymes se multiplient ces dernières années pour qualifier les politiques environnementales liées à l’agriculture et l’alimentation. Depuis 2022, elles sont toutes chapeautées par un nouveau concept, la Planification écologique, et son Secrétariat général, placé sous l’autorité de Matignon. En quelques mois, ce nouvel interlocuteur est devenu incontournable pour les ministères, organisations professionnelles agricoles et ONG. Il est à la tête d’un nouveau budget de plus d’un milliard d’euros pour l’agriculture en 2024, et d’un calendrier qui s’étend jusqu’à 2030. Si les grandes trajectoires ont été présentées en juin, et clarifient le chemin à parcourir, tous les moyens d’avancer ne sont pas encore dévoilés, ou clairs aux yeux des parties prenantes. Parmi les principales inconnues : la décarbonation des engins agricoles et des engrais, la bio, l’élevage et la viande. Décryptage
La Planification écologique, c’est d’abord un terme. Repris par Emmanuel Macron à son adversaire Jean-Luc Mélenchon, durant la dernière élection présidentielle, il devait illustrer sa volonté d’accélérer la lutte contre le changement climatique. « Le second quinquennat sera écologique ou ne sera pas », promettait alors le président sortant.