Un plan algues vertes rénové et recentralisé
En Bretagne, le 3e plan algues vertes doit faire passer de 10 à 40 % les surfaces agricoles contractualisées dans les baies concernées. Cet objectif reposera avant tout sur les services de l’État, puisque les régions se sont vues privées de la gestion des Maec dans la future Pac. Le conseil régional breton veut malgré tout rester constructif, en travaillant notamment sur le foncier et l’installation. Eau et Rivières de Bretagne, qui a quitté le comité de pilotage du plan, dénonce de son côté l’inaction de l’État sur les nitrates.
Les élus du Conseil régional se prononcent à leur tour le 14 octobre sur les contours du 3e plan algues vertes (Plav3). Présenté dans ses grandes lignes dès le printemps 2022 par le préfet de région, cette réforme vise à faire augmenter la surface agricole sous contrat avec l’État de 10 à 40 % de la surface des huit baies concernées par le plan. Principaux outils mis en œuvre : la nouvelle Maec Algues vertes, ainsi que les paiements pour services environnementaux (PSE), animés par l’agence de l’eau Loire-Bretagne (voir article ci-après).
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