Des chercheurs quantifient l’exposition des petits mammifères aux pesticides
En analysant les pesticides présents dans les poils de musaraignes et de mulots, des chercheurs alertent sur la contamination généralisée des mammifères. Avec à la clé un nouveau concept décrivant l’augmentation du nombre de molécules le long de la chaîne trophique : le « biowidening ».
Chez les petits mammifères, « l’exposition à un mélange de pesticides autorisés et interdits est plutôt la règle que l’exception », résument les scientifiques dans un article paru en octobre dans la revue Scientific Reports et repéré par Le Monde. Car sur les poils des 93 mulots et musaraignes prélevés dans deux zones ateliers, ces chercheurs ont détecté au total 112 molécules différentes sur les 140 pesticides et métabolites recherchées, avec en moyenne 49 molécules chez chaque animal, et 32 à 65 composés par individu.
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