Restauration commerciale : pourquoi ça coince encore
Les produits sous signe de qualité (Bio, Label rouge, IGP, AOP/AOC…) ne représentent qu’une part marginale des aliments servis en restauration commerciale (bars/restaurants, bistrots, restauration rapide...). Malgré une envie croissante des consommateurs, les professionnels identifient plusieurs freins, qui dépassent la question du coût : faible structuration des filières, concurrence de spécialités régionales, ou encore manque de volonté des restaurateurs de s’adapter à leurs contraintes.
La part des produits sous signe de qualité dans les approvisionnements des restaurateurs est si minime qu’elle passe sous les radars. « Moins de 1 % des produits sous signe de qualité (bio non compris) sont commercialisés en restauration commerciale. On n’a aucune donnée sur ce que cela représente sur le marché de la restauration », constate Caroline Gallard, chargée de mission à Fedelis qui rassemble le Label rouge, les indications géographiques (hors vins et produits laitiers) et les STG (spécialités traditionnelles garanties).