Bovins viande : la décapitalisation change la donne à l’export
D’après les projections de l’Idele, les exportations de broutards pourraient perdre jusqu’à 19 % en 2030 sous l’effet de la décapitalisation. Une pénurie à venir qui place les éleveurs en position de force, alors que l’équilibre entre engraissement en France et export d’animaux pourrait évoluer.
D’après une étude de l’Idele (institut technique) présentée au Sommet de l’élevage le 6 octobre, la France pourrait exporter entre 125 000 et 219 000 broutards de moins en 2030, en fonction des orientations privilégiées pour les jeunes animaux. En 2020, 45 % des veaux nés de mère allaitante ont été exportés comme broutards, quand 43 % ont été engraissés en France comme JB (jeunes bovins). Le reste est valorisé en veaux de boucherie, bœufs et reproducteurs.
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