JO de Paris : un laboratoire pour la restauration durable
Le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris affiche l’objectif ambitieux de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre de l’événement par rapport à l’édition de Londres en 2012. Quelques mois avant le début des Jeux d’été 2024, Agra Presse s’est penché sur le plan du Cojo pour faire baisser l’empreinte carbone sur le volet de la restauration. Treize millions de repas seront servis sur une quarantaine de sites à destination des visiteurs, des athlètes, des équipes salariées et des volontaires. La moitié de l’offre sera végétarienne et les viandes proposées seront 100 % françaises et « durables ». Près d’un tiers des produits sera issu de filières biologiques. Les organisateurs, qui misent principalement sur le végétal pour décarboner la restauration, remporteront-ils leur pari alors que le choix final de consommer des repas végétariens ou carnés sera laissé aux convives ?
La France s’apprête à accueillir les Jeux olympiques d’été pour la première fois depuis un siècle. Les Jeux olympiques se dérouleront du 26 juillet au 11 août et les Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre. Le défi est colossal en termes de sécurité, de transport de personnes et de marchandises, de construction et de rénovation d’hébergements et d’infrastructures sportives. L’approvisionnement alimentaire n’est pas en reste.