Lait: « La fidélisation des producteurs est stratégique »
Les laiteries, dont les dépenses énergétiques ont doublé, attendent un « geste fort » des pouvoirs publics et abordent avec « beaucoup d’inquiétude » les négociations commerciales avec la grande distribution, explique le président-directeur général de la Fnil (laiteries et fromageries « privées »), François-Xavier Huard. Alors que la collecte laitière diminue, la concurrence entre laiteries s’accentue. Pour fidéliser les producteurs, les industriels doivent maintenir un prix du lait rémunérateur, insiste-t-il.
Les charges industrielles et notamment les factures d’énergie ont fortement augmenté. Qu’attendent les laiteries des négociations commerciales avec la grande distribution ?
Nous abordons ses négociations avec beaucoup d’inquiétude sur l’acceptation de nos demandes de revalorisation par les acteurs de la distribution. Nous sommes également vigilants sur les conséquences qu’auront les hausses sur la consommation. Le sujet des négociations commerciales ne peut pas être dissocié de celui du prix de l’énergie.