L’industrie laitière aux prises avec l’inflation
Alors que leurs charges augmentent de toutes parts, les laiteries cherchent des solutions pour poursuivre tant bien que mal leur activité et adapter leur production. La Fnil (industriels « privés ») en appelle aux pouvoirs publics.
La cloche du troisième round de négociation a sonné pour les laiteries. Les hausses passées cet été ne sont pas à la hauteur et sont déjà rendues obsolètes par la poursuite de la flambée des charges, mettent en avant les industriels. Et, surtout, les nouveaux tarifs ne seront, pour la plupart, appliqués que « deux, trois, voire quatre mois plus tard », a expliqué le p.-d.g. de la Fnil (industriels « privés ») François-Xavier Huard, en conférence de presse le 20 septembre.