Les plans de filière à l’épreuve des crises
Remis au gouvernement en 2017, à la fin des États généraux de l’alimentation, les plans de filière fixaient un horizon de montée en gamme à fin 2022. Quelques mois avant l’échéance, qu’en est-il ? Notre enquête montre des résultats inégaux, et des filières des viandes plus à la peine que leurs homologues végétales. Il faut dire que les crises n’ont pas épargné le monde agricole ces dernières années : Covid, puis guerre en Ukraine, inflation généralisée, influenza aviaire à répétition, jaunisse de la betterave, aléas climatiques… Au vu de ces turbulences, les objectifs économiques (segmentation, structuration) ressortent contrastés. Mais les crises n’ont pas empêché des progrès sur le volet environnemental, entre développement du bio et de la HVE, portés par la demande. Revue de détail des principales filières.
Que sont devenus les plans de filière ? Les différentes interprofessions ont-elles tenu les engagements formulés à la demande du gouvernement en décembre 2017 ? C’est ce que nous avons cherché à savoir en nous concentrant sur quelques objectifs emblématiques. Présentés en conclusion des États généraux de l’alimentation, ces plans fixaient un horizon à fin 2022. Ils matérialisaient l’engagement des filières à jouer le jeu de la montée en gamme, entre autres.